Le bœuf de Kobe est mondialement connu comme l’une des meilleures viandes que tous les fins gourmets rêvent de pouvoir se l’offrir.
Découvrez ce qui le rend si particulier !
La provenance du bœuf de Kobe
Les vaches de Wagyu dont est issu le bœuf de Kobe sont originaires du Japon. Plus particulièrement de la préfecture Hyōgo, dont la capitale n’est autre que Kobe. Son appellation est protégée par un label IGP (indication géographique protégée).
Ce qui signifie que seules les vaches élevées dans cette zone très restreinte pourront prétendre à ce nom prestigieux.
Des conditions d’élevage unique
Dans un premier temps, outre le lieu de vie des vaches, les éleveurs souhaitant acquérir le label japonais sont dans l’obligation d’intégrer l’Association de Kobe.
Mais le cahier des charges pour un bœuf Kobe ne s’arrête pas là ! Les pratiques d’élevage spécifiques sont très surveillées.
L’alimentation du bœuf de Kobe
La nourriture du veau est faite de lait et d’herbe. Mais là encore, il s’agit uniquement de l’herbe provenant des plaines. Cette dernière, par sa proximité du port, est plus riche en sel.
Ensuite, passé sept mois, son alimentation est enrichie avec diverses céréales.
D’après les traditions, les agriculteurs augmenteraient l’appétit du bétail grâce à un apport de bière.
Le bien-être de l’animal
Afin de garantir une viande à la tendresse irréprochable, les bœufs de Kobe sont massés au saké avec de la paille de riz. Cette pratique quotidienne garantit la détente des muscles, facilitant l’assimilation des graisses dans les tissus.
Par ailleurs, les éleveurs diffusent de la musique douce qui va les accompagner jusqu’à l’abattage. Tout est mis en œuvre pour éviter le moindre stress qui aurait pour conséquence de raffermir les muscles.
L’âge d’abattage
Alors que de manière générale, les bovins sont envoyés à l’abattage vers 22 mois, il en est tout autre ici. Pour assurer une teneur en graisse suffisante, les bœufs de Kobe doivent atteindre au minimum 28 mois. Aussi, pour conserver une texture idéale, les vaches ne devront pas dépasser 32 mois.
Les particularités de sa viande
Ce qui fait de la viande de Kobe, un mets exceptionnel, c’est son persillage. Autrement dit, les marbrures de gras présentent dans les muscles. Celui-ci est bien plus élevé que pour une pièce de bœuf commune, et donne cette impression de fondant en bouche.
En second lieu, l’alimentation riche en herbe des plaines se ressent à la dégustation par une saveur un brin iodée.
Additionnés l’un à l’autre, ces deux aspects offrent à la viande un goût incomparable.
Une rareté qui a son prix
Toutes ses particularités rendent la viande de Kobe rare et impliquent une demande plus importante que l’offre. Sans compter que l’exportation se fait par petites quantités et depuis peu seulement (2012 pour les États-Unis et 2014 pour l’Europe).
En France, seule une poignée de restaurateurs et de bouchers ont l’autorisation de proposer de la véritable viande de Kobe. Par conséquent, les tarifs explosent ! Ils peuvent grimper jusqu’à 500€ le kilo !
Vous êtes désormais incollable sur le bœuf de Kobe. Si tel n’est pas encore le cas, il ne vous reste plus qu’à découvrir son goût unique !