Jusqu’en 2009, le Charentais était connu sous le nom de vin de pays charentais, car il était produit sur les départements de Charente et de Charente-Maritime. Voici ce qu’il faut savoir sur ses accords et son histoire.
Quel vin pour quelle circonstance ?
Produit nulle part ailleurs, le vin de Charente bénéficie d’une protection IGP depuis 2009. Rouges, blancs ou rosés, il vous promet un goût exceptionnel. La Charente produit plusieurs types de vins de grande qualité comme l’excellent Pineau des Charentes. Il saura ravir votre curiosité et surtout combler vos papilles gustatives.
Si vous envisagez d’acheter une bouteille de vin rosé, sachez qu’il s’agit d’un apéritif idéal. Avec ses notes fruitées et élégantes, le rosé accompagne également les cuisines estivales. Si votre choix s’oriente plus vers les vins rouges, qui se marient bien avec les viandes rouges, on vous recommande de les choisir selon leur vieillesse. Les vins rouges s’associent à merveille avec les produits locaux du terroir grâce à des arômes subtils et délicats. Sachez que les Merlot, Pinot-Noir, Cabernet et Gamay sont très bien consommés dans leur jeunesse. Cependant, si vous voulez qu’ils dévoilent leurs arômes, il faudra les laisser vieillir pendant quelques mois. Si vous vous convergez vers les premiers choix du public, comme le vin blanc Colombard, le Chardonnay et le Sauvignon, retenez que ceux-ci accompagnent mieux les poissons et les fruits de mer.
L’histoire des vins de Charente
La marque Vin de pays charentais provient de l’union de la production des départements : Charente et Charente-Maritime. C’est donc un vin d’indication géographique protégé (IGP) de zone dont les marques d’implantation de vignobles sont apparues vers la fin du 3e siècle, dans l’ouest et le sud de l’actuelle Charente-Maritime. Ce vin a connu un essor notoire au Moyen-âge, notamment grâce à Aliénor d’Aquitaine et le monarque anglais Henri II Plantagenet. À cette époque lointaine, le but était de satisfaire la demande croissante des familles royales, danoises, anglaises et norvégiennes.
La présence du phylloxéra a, ensuite, décimé 85 % de la production qui s’est toutefois reprise de plus belle vers la fin du 20e siècle. En ce temps-là, on le distillait pour en faire du cognac, mais une fois que celui-ci fut encadré en 1973, les viticulteurs étaient obligés de varier leurs productions, faisant apparaître les vins tranquilles de qualité, tels que les vins de Charente ou Vins de pays charentais en 1981.